L'enquête en cours porte sur l'action coordonnée d'un groupe qui a profité d'une faille dans le système de l'entreprise pour acheter 50 000 produits de grande valeur à des prix très réduits.
Natura, une multinationale brésilienne du secteur cosmétique, coopère avec la police civile du Minas Gerais dans le cadre d'une enquête sur un incident qui a entraîné un impact financier estimé à environ 6 millions de reais. L'affaire concerne l'exploitation coordonnée d'une vulnérabilité technique dans le système de cashback de la plateforme de vente de l'entreprise.
Douze personnes, identifiées comme consultants premium de Natura et leurs associés dans la Région Métropolitaine de Belo Horizonte, font l'objet d'une enquête pour avoir exploité la faille depuis l'année précédente. Selon la déléguée Cristiana Angelina, l'action coordonnée a permis aux suspects de générer un montant de cashback disproportionné par rapport à la petite contribution en espèces.
Selon le journal O Tempo, une femme de 51 ans est désignée comme la principale organisatrice du projet. Le groupe a utilisé le crédit cashback obtenu pour acheter environ 50 000 produits de grande valeur de la gamme Natura. Ces articles ont ensuite été revendus via les canaux numériques et les magasins physiques à des prix considérablement réduits, avec des remises de 50 à 60 % de la valeur marchande.
Le délégué a souligné le mécanisme exploité : « Ils effectuaient essentiellement des achats sur le site Web et, exploitant une faille dans le système de cashback, apportaient une petite somme d’argent et, en retour, obtenaient un montant de cashback qui leur permettait d’accéder au site Web et de faire des achats importants. »
Natura a signalé que la vulnérabilité technique a déjà été corrigée et que des mesures de conformité ont été appliquées, entraînant le blocage des consultants impliqués. L'entreprise réitère son engagement en matière d'éthique, de respect et d'intégrité et continue de collaborer activement avec les autorités dans le cadre de l'enquête. Les suspects pourraient être inculpés de délits liés à l’association de malfaiteurs, au détournement de fonds et au piratage d’appareil électronique.
