Beauté sans frontières : onshore sur le marché des cosmétiques de luxe

L’industrie de la beauté a connu une croissance explosive ces dernières années et continue de prospérer malgré les menaces d’une récession imminente.

Cette tendance a été alimentée par la croissance du commerce numérique, alimentée par la nature itérative des microtendances, comme le maquillage au lait ou la peau de verre, sur des plateformes de contenu comme TikTok. Contrairement à la mode de luxe, où la plupart des marques d’avant-garde bénéficient de 50 à 100 ans d’histoire patrimoniale, le secteur de la beauté se caractérise par de nouveaux acteurs apparus au cours des 30 dernières années, notamment lors de la révolution numérique.

Cette demande de facilité et de gratification instantanée met les marques sous une pression croissante pour obtenir des résultats, exigeant une chaîne d’approvisionnement plus robuste et plus agile, qui joue un rôle crucial pour combler le fossé entre les marques et les consommateurs. Une différence clé qui distingue la beauté de la mode est que la distribution a tendance à être assurée par des revendeurs tiers. Si cela peut contribuer à accélérer la portée des marques, cela peut également exercer une pression sur les réseaux de distribution. En conséquence, les marques sont mises au défi de trouver des partenaires d’expédition et d’entreposage qui non seulement répondent aux exigences supplémentaires liées à une catégorie fortement réglementée comme la beauté, mais qui peuvent également s’adapter aux exigences flexibles du marchandisage de détail.

Le rapport analyse les opportunités en termes de personnalisation et de packaging pour capitaliser sur les nouveaux moments de vente au détail, ainsi que les approches de re-merchandising des produits pour de nouvelles occasions. Une opération de traitement des commandes robuste nécessite de la flexibilité pour tirer parti des moments d’opportunité, planifiés et imprévus, tout en protégeant la marge sur un marché de gros.

Alors que le secteur évolue vers une plus grande automatisation et des mesures de développement durable plus strictes, les marques de beauté devront également réfléchir à la manière dont les fournisseurs 3PL (logistique tierce) peuvent également accroître la prévisibilité dans ce qui est déjà une catégorie clé de réapprovisionnement. S’inspirant de l’automatisation et des services hautement tactiles, ainsi que des recommandations pour la planification future, cette lecture est essentielle pour les entreprises de beauté, de soins de la peau et de parfums qui recherchent l’efficacité de leur chaîne d’approvisionnement et étendent leurs voies d’accès au marché.

Source : Vogue du 19/01/2024